Les magasins du secteur étaient fermés suite à la crise du Covid 19 et le chiffre d’affaires est en chute libre sur le mois d’avril avec un recul de performances de 84,9%.
Comme pour le résultat du mois de mars, cette évolution est à manier avec les précautions d’usage et sera susceptible d’être remise à jour, le calcul s’étant fait sur des éléments parcellaires diffusés par les enseignes.
Certains acteurs de la vente physique réalisent un peu de chiffre d’affaires en finalisant certaines ventes entamées avant le confinement, en réussissant à effectuer quelques transactions sur leur site Internet ou via le click and collect. Les enseignes qui ont le mieux intégré la vente en ligne à leur modèle sont celles qui s’en sortent bien évidemment le mieux et les écarts de performances entre les acteurs sont parfois assez importants. Certains d’entre eux ayant réussi à réorienter sur leur site une part non négligeable du trafic en magasin. Du côté des pure-players, la chute est effectivement moins marquée que chez les acteurs de la vente physique, si certains voient leur chiffre d’affaires reculer, d’autres parviennent pour leur part à le maintenir alors que d’autres encore qui n’ont pas hésité à « frapper fort » en termes de communication parviennent même à le faire progresser.
En performances cumulées, le marché à fin avril recule de 33%, ce qui correspond à une perte en valeur proche de 1,5 milliard d’euros sur les premiers mois. S’il est maintenant acquis que le recul accumulé durant ces deux mois ne pourra être rattrapé qu’en partie, il convient maintenant d’essayer de limiter la chute et de relancer les ventes au plus vite dès la réouverture des magasins, celle-ci ne se faisant pas forcément au même rythme selon les enseignes. Pour les enseignes qui ont pu rouvrir dès le 11 mai, les premiers résultats sont toutefois encourageants et la fréquentation au rendez-vous pour ces premiers jours post-confinement.