Mai 2020 : Un bon résultat pour le marché du meuble

28 Mai 2020
Mai 2020 : Un bon résultat pour le marché du meuble

L’année 2019 a été une bonne année pour le secteur de l’ameublement. En effet le marché a progressé de 4,1% pour franchir la barre des 13 milliards d’euros de mobilier domestique vendu.

Mais après une année 2019 fructueuse, le secteur de l'ameublement a été frappé, comme de très nombreux secteurs, par la crise du coronavirus en début d’année. Au vu de la conjoncture sanitaire et économique les chiffres attendus étaient bas… Et pourtant !

Même si la réouverture des points de vente a été autorisée à partir du 11 mai, de nombreuses enseignes n’ont rouvert leurs portes que plus tard pour s’assurer de respecter les mesures sanitaires. Certaines enseignes n’ayant été accessible que dans les derniers jours de mai le marché n’affiche un recul que de 0,7%, un chiffe plus que respectable. Pour certaines enseignes, les résultats individuels sont même positifs puisqu’elles affichent des croissances à deux chiffres alors qu’ils n’ont ouvert qu’une vingtaine de jours.

Si certaines enseignes ont rouvert tardivement, d’autres étaient déjà fin prêtes le 11 mai. Ces enseignes ont enregistré des performances remarquables, et la reprise met en lumière un mouvement de consommation de rattrapage, lié à l’absence d’achat des semaines passées. La France peut compter sur ses consommateurs qui, loin de se refuser à consommer, reportent leurs achats et sur ceux qui souhaitent re-décorer leurs intérieurs dont ils sont saturés après le confinement.

Concernant les résultats cumulés de l’année à la fin mai, le recul enregistré est de 27%. Le bon résultat du mois de mai a permis de compenser la forte chute de la période de confinement. Malgré tout, 1,5 milliard d’euros doivent être rattrapés afin de permettre au marché de retrouver sa stabilité. Si le phénomène observé en mai se maintient durant le mois de juin il est possible qu’on note une forte croissance qui pourrait compenser ces pertes. Il faut cependant rester sur ses gardes car la fréquentation risque de baisser une fois que les ménages auront fini de rattraper leurs achats.